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Riches à millions... ou plus !
Les archimultimilliardaires de l'univers Disney (n°19 - février 2013)

Selon un classement établi par le magazine économique américain Forbes, Balthazar Picsou serait le personnage de fiction le plus riche devançant assez largement Carlisle Cullen, le père adoptif d'Edward de la saga littéraire puis cinématographique Twilight. Le canard devance aussi Monsieur Monopoly et Charles Montgomery Burns, propriétaire de la centrale nucléaire de Springfield dans Les Simpson.

La fortune de Picsou est telle que les auteurs de bandes-dessinées Disney comme Carl Barks, son créateur en 1947, ont dû inventer des unités de mesures (« fantastilliards ») pour pouvoir rendre compte de son improbable fortune. Forbes la fixe à 44,1 milliards de dollars. Picsou est l’incarnation du héros capitaliste qui, parti de rien, s’est construit un empire à la force de son poignet, à la sueur de son front : petit Ecossais infortuné, il a gagné chacun de ses dollars au prix d’un travail harassant, à la force du poignet et à la sueur de son front, en véritable « self-made-man » qu’il est.

Malgré son incroyable fortune, Picsou ne dépasse ses deux principaux rivaux, Archibald Gripsou (créé par Barks en 1956 pour Picsou contre Gripsou) et Crésus (John) Flairsou (créé par le même Barks en 1961pour Qui gagne perd ! aussi connue sous le titre Pleins gaz !), que respectivement d’un et deux cheveux.

Si le richissime Boer d’origine écossaise qu’est Gripsou s’est lui aussi construit tout seul, il le doit à ses escroqueries et autres rapines. Quant à Flairsou, il a hérité de l’empire financier bâti par son père, le loyal et honnête Howard Flairsou (créé par Don Rosa en 1993 pour La Jeunesse de Picsou) qui n’a jamais oublié qu’il fut un jour un enfant pauvre et s’est toujours montré plus que correct avec les plus démunis… Malheureusement, si Crésus Flairsou a hérité de l’argent paternel, on ne peut pas en dire autant de son éthique et de ses valeurs. Véritable patron de la pègre donaldvilloise, il n’hésite pas à embaucher les pires sbires pour atteindre ses fins. Les deux adversaires de Picsou en affaires en ont commun une obsession : celle de devenir l’homme le plus riche du monde, quel qu’en soit le prix.

Cornelius « Lewis » Robinson (Bienvenue Chez les Robinson) est un inventeur de génie ! Ses multiples et fantasques inventions lui ont permis de se faire un nom et un compte en banque bien rempli ! Et pourtant, dans son enfance ce n’était qu’un orphelin infortuné… Comme quoi, tout vient à point à qui sait attendre… et entreprendre !

Le Roi Louie reste à ce jour le principal représentant des Grands Classiques Disney de l’espèce des orangs-outans. Discret et solitaire, l’orang-outan ne vit qu’à Sumatra et Bornéo, mais c’est dans la jungle indienne que se trouve le roi des singes, dont l’obsession est de « devenir un homme » pour découvrir le secret du feu.

Les orangs-outans ne sont pas dangereux pour l’homme. La destruction de leur habitat et leur massacre par les humains ont conduit à leur important déclin et à la menace de l’espèce. Les rôles semblent pourtant inversés dans Le Livre de la Jungle (1967) où le Roi Louie fait capturer le jeune Mowgli. Le petit d’homme doit son salut à l’intervention de Baloo et Bagheera.

Le Roi Louie est réapparu aux côtés de Super Baloo, dans la série télévisée du même nom (1990-1991). Vêtu d'une chemise à fleurs, il tient un bar sur une île proche de Crête Suzette, où se déroule la série.

Par la suite, Lardo s’est toujours montré aussi mal intentionné, n’hésitant pas à s’allier parfois avec des individus encore moins recommandables que lui pour faire aboutir ses plans cruels.
Lardo a de qui tenir, il est en effet le lointain descendant de Don Porko de Lardo, milliardaire californien du XIXe siècle dont la cruauté n’a d’égal que sa ténacité. Don Porko de Lardo n’est apparu que dans une histoire en bandes-dessinées : Retour en Californie scénarisée et dessinée par Carl Barks en 1951.

Il ne faut pas confondre ces deux personnages avec un autre richissime cochon Disney : le colonel Jared E. Porc apparu dans l'histoire de Keno Don Rosa, La Valse des investisseurs en 1987.

Il possédait plus de 15 000 restaurants avant que Donald ne le dégoûte définitivement de la gastronomie.

Le maharadjah du Komenvatustan (Maharajah of Howduyustan en version originale) 

C’est en 1952 que Carl Barks créé ce richissime maharadjah, connu aussi sous le nom de « maharadjah de Boitanpadore », aussi dépensier que Picsou est pingre, dans l’histoire La Guerre des statues (Statuesque Spendthrifts). Lors de cette première apparition, le maharadjah dilapide toute sa fortune à vouloir offrir une statue de Cornélius Ecoutum, le fondateur de Donaldville, toujours plus haute et luxueuse que celles commandées par Picsou… A ce petit jeu des dépenses fastueuses, c’est Picsou qui l’emporte haut la main ! Le maharadjah est en effet totalement ruiné ! Par la suite, il apparaît brièvement dans une histoire dessinée par Don Rosa, au milieu d’autres ennemis de Picsou parmi lesquels Max Grandgalop. Enfin, il est cité dans Le Bâtisseur d’empires du Calisota, onzième épisode de La Jeunesse de Picsou.

Il apparaît aussi dans la série Le Livre de la Jungle - Souvenirs d'enfance (1996-1997) dans laquelle les héros du Grand Classique se remémorent leur jeunesse.

Le Roi Louie n'était toutefois pas le premier orang-outan à apparaître dans un Grand Classique Disney. Quatorze ans plus tôt, une famille d'orangs-outans apparaissait au cours de la chanson « A la file indienne » dans Peter Pan (1953), mais il ne s'agissait que de figuration.

En dehors de l’animation, un orang-outan savant fou nommé Laurent Outang affrontait Mickey Mouse dans la bande dessinée Mickey chez les pirates publiée en 1935.

Lucius Angélik (Lucius Lamb en version originale) 

Créé en 1949 par l’artiste américain Floy Gottfredson, que l’on pourrait surnommer l’ « Homme des souris » tant son travail a donné ses véritables lettres de noblesse aux histoires et à l’univers de Mickey Mouse, Lucius Angélik est un multimilliardaire très ambivalent qui apparaît dans l’histoire The Syndicate of Crime. Officiellement magnat philanthrope, végétarien passionné d’écologie et de nature, le très fortuné mouton est en réalité le parrain d’une gigantesque organisation mafieuse dont il finance les exactions avec les richesses de son coffre-fort plein à ras bord d’argent et de bijoux, produits de cambriolages et d’escroqueries.

Balthazar Picsou, Archibald Gripsou et Crésus Flairsou sont certes les trois hommes les plus riches du monde mais ils ne sont pas les seuls à enfiler les milliards comme des perles dans les bandes-dessinées Disney. Les auteurs des histoires de Mickey, Donald et Picsou ont bien souvent eu recours à d’autres personnages richissimes, de façon plus ou moins ponctuelle.

Ci-dessous, voici une liste détaillée des plus importants magnats des BD Disney, classés selon leur année de création, de la plus ancienne à la plus récente.

Madame Van Astorocks (Mrs. Van Astorocks en version originale)

Apparue pour la première fois en 1941 dans l'histoire Mickey et le nouveau « fiancé » de Minnie de Floyd Gottfredson, Merrill De Maris et Bill Wright, cette très fortunée et très snobe chienne antropomorphe est la présidente de la société de bienfaisance de Mickeyville. Elle a figuré dans plusieurs histoires de l’univers de Mickey et est même apparue une fois du côté de Donaldville dans une histoire de Carl Barks, Canards en danger !.

Dans le même ordre d’idées, Donaldville possède un Club des milliardaires ou les richissimes habitants de la ville se réunissent régulièrement. Parmi leurs plus illustres membres figurent bien sûr Picsou, Gripsou et Flairsou !

L’archimultimilliardaire du Texas est réapparu la même année dans une autre histoire de Carl Barks, La Lune de 24 carats ! (Uncle Scrooge and The Twenty-four Carat Moon en version originale) où il est l’un des astronautes amateurs à tenter d’atteindre et ainsi prendre possession d’une petite lune en or massif, située du côté caché de la Lune, le satellite naturel de la planète Terre. Il abandonne son but initial en croisant dans l’espace des vaches dorées aussi grasses que celles de son gigantesque ranch. En réalité, ce ne sont que le produit d’une ruse de Riri, Fifi et Loulou qui ont sculpté ces bovins dans des astéroïdes qu’ils ont ensuite recouverts de peinture dorée.

Max Grangalop (Longhorn Tallgrass en version originale) 

Ce magnat du pétrole est une création de Carl Barks qui le fait intervenir pour la première fois en 1958 dans l’histoire Le Magnat fabuleux (Uncle Scrooge and The Fabulous Tycoon en version originale). Le richissime texan, mix de Ronald Reagan et Gary Cooper, qui prétend être l’homme le plus riche du monde reçoit la visite de Balthazar Picsou et de son neveu Donald sans savoir à qui il a affaire : vantant l’immensité de son empire, prétendant p       ar exemple que ses puits de pétrole sont si profonds qu’un jour l’un de ses forets a percé le fond d’un tonneau de curry en Inde, le rancher déchante vite lorsqu’il se rend compte que l’un de ses visiteurs est en fait Picsou, l’homme qui lui a prêté l’argent nécessaire à la construction de sa fortune et dont il est encore largement débiteur !

Lardo (Argus McSwine, Porkman de Lardo et au moins six autres noms en version originale) 

Le richissime cochon Lardo apparaît pour la première fois en 1956 dans une histoire de Carl Barks, La Vallée interdite ! (Forbidden Valley en version originale). Comme bien d’autres archimultimilliardaires de l’univers des canards Disney, il veut plus que tout devenir l’homme le plus riche du monde et détrôner Picsou. Dès sa première apparition, Lardo fait preuve de tout son machiavélisme et de toute sa cruauté : propriétaire d’une usine de conserverie de rutabagas qui n’arrive pas à écouler sa marchandise parce que les consommateurs leur préfèrent les cornichons, il lâche à Donaldville un terrible insecte, la puce du cornichon, vorace dévoreur de cornichons. Pire, lorsque Donald et ses neveux partent en Amérique du Sud chercher des guêpes-rasoirs, seuls prédateurs des puces du cornichon, Lardo n’hésite pas à soudoyer des indigènes pour les arrêter, même s’il faut pour cela les éliminer purement et simplement.

Bokoudblé (Muchkale en version originale) 

Cet extra-terrestre créé en 1958 par Carl Barks pour son histoire de conquête spatiale, La Lune de 24 carats ! (Uncle Scrooge and The Twenty-four Carat Moon en version originale) était l’homme le plus riche de Vénus, sa planète natale, avant de tout quitter pour se lancer à la conquête de la lune d’or pur où il est resté pendant 400 ans sans pouvoir rentrer chez lui. Il offre sa lune en or massif à Picsou en échange d’une poignée de terre à partir de laquelle il créé, à l’aide de son attracteur magnétique, une nouvelle planète regorgeant de richesses naturelles et lui permettant de rejoindre sa mère patrie.

Velma Vanderduck (même nom en version originale) 

Créée en 2009 par le scénariste Lars Jensen dans l’histoire In Dutch, cette milliardaire rivale de Picsou est apparue dans deux autres histoires pensées par l’artiste danois. Elle est la femme d’affaires la plus riche de Hollande, son pays natal. C’est le dessinateur Víctor José Arriagada Rios, plus connu sous son pseudonyme de Vicar, qui l’a dessiné pour la première fois.

D’autres princes indiens richissimes sont ponctuellement apparus dans les aventures en bandes-dessinées réalisées par Carl Barks. Citons ainsi le maharadjah de Tumignore qui apparaît en 1955 dans Le tigre éreinté, lerajah de Mizher (Maharadjah of Eyesore en version originale) qui apparaît en 1958 dans La Lune de 24 carats !, le rajah du Jhanrajah qui apparaît en 1962 dans Le Génie du stand et le maharadjah d'Houpadoula qui apparaît brièvement en 1942, soit dix ans avant la création du maharadjah du Komenvatustan, dans l’histoire Donald Maharadjah. Chez d’autres auteurs les riches rajahs sont légion : le maharadjah de Hunza (1981), le maharadjah Avossouet (1997), le maharadjah de Passmohalhoor (1998), le maharadjah du Karatistan (2002), le maharadjah du Richistan (2002).

Et dans les films d'animation Disney et Pixar...

S’ils sont moins nombreux et moins fortunés que les archimultimilliardaires de BD, plusieurs richissimes personnages apparaissent dans les longs-métrages Disney et Pixar.

Evacuons d’entrée la question des rois et autres souverains dont bien souvent les pouvoirs n’ont d’égal que la richesse, sans qu’on ne puisse bien souvent définir avec précision leur degré de fortune. Ayant faits l’objet d’un précédent billet, nous vous-y renvoyons présentement.

Crapaud Baron Têtard (Le Crapaud et le Maître d’Ecole) est issu d’une famille aristocratique très fortunée… Malheureusement pour ses aïeux, c’est un terrible dépensier qui passe d’une manie hors de prix à une autre… Son « automaboulisme » (fièvre de l’automobile qui lui est propre) lui a coûté le manoir familial, le "Château Crapaud", ainsi qu'un passage par la case prison !

Baltus Van Tassel (Le Crapaud et le Maître d’Ecole) est un riche notable de la petite ville de Sleepy Hollow, père de la belle et donc potentiellement riche Katrina, dont les hommes du coin, Brom Bones et Ichabod Crane en tête, se disputent les faveurs.

Cruella d’Enfer (Les 101 Dalmatiens) est une richissime collectionneuse de fourrures qui n’a qu’une seule obsession : avoir enfin un manteau en peau de chiots dalmatiens. Dans le Grand Classique, on ne connaît pas l’origine exacte de sa fortune… Le long-métrage en  prises de vues réelles de 1996, avec Glenn Close dans le rôle de Cruella, nous apporte un élément de réponse : elle aurait fait fortune en tant que styliste et industrielle de la mode !

Adelaïde de Bonnefamille (Les Aristochats) a fait une longue et brillante carrière de chanteuse d’opéra. Au crépuscule de sa vie, cette Parisienne est à la tête d’une immense fortune qu’elle souhaite léguer à sa chatte Duchesse et à ses chatons Berlioz, Toulouse et Marie, n’en déplaise à son majordome de toujours, Edgar, qui ne vient qu'après !

Jennifer Foxworth (Oliver et Compagnie) est la fille d’un riche couple de bourgeois new-yorkais ! Malheureusement pour elle, ses richissimes parents sont plus souvent à l’étranger qu’auprès d’elle, dans leur luxueuse maison new-yorkaise… La véritable richesse est peut-être celle du cœur et son véritable trésor, l’amitié du petit chaton Oliver.

Bill Sykes (Oliver et Compagnie) est un mafieux sans scrupules qui s’est enrichi de façon plus que coupable ! Malgré sa fortune probablement non négligeable, l’usurier est insatiable quand il s’agit de collectionner les billets verts… Mais la gourmandise est un vilain défaut et sa tentative d’enlèvement de Jennifer Foxworth tourne au drame pour l’escroc...

Preston B. Whitmore (Atlantide, l’Empire Perdu) est un excentrique millionnaire passionné de sciences et de grandes découvertes. L’industriel se fait philanthrope lorsqu’il s’agit de financer l’incroyable expédition dont rêve depuis son plus jeune âge Milo Thatch : destination la légendaire Atlantide !

Alameda Slim (La Ferme se Rebelle) est un voleur de bétail fanatique de yodle, le chant traditionnel du Tyrol. Cet art musical bien particulier a un pouvoir hypnotique sur les bovidés qui l’entendent et deviennent alors des marionnettes aux mains du chanteur. Grâce à son incroyable talent, Slim a réussi à détrousser la quasi-totalité des éleveurs bovins de l’Ouest américain et a revendu leurs bêtes au marché noir, avant de s’offrir leurs propriétés aux enchères pour une bouchée de pain… Mais bien mal acquis ne profite jamais !
Eli « Big Daddy » La Bouff (La Princesse et la Grenouille) est un riche notable de La Nouvelle-Orléans. Si on ne connaît pas précisément l’origine de sa fortune, on sait qu’elle est considérable et qu’il n’hésite pas à dépenser des sommes d’argent astronomiques lorsqu’il s’agit de satisfaire les caprices de sa fille unique chérie, Charlotte.

Chez Pixar, les grandes fortunes sont rares… Et souvent la propriété de personnages peu recommandables...

Al McWhiggin (Toy Story 2) est le propriétaire d’un grand magasin de jouets, La Ferme aux Jouets. Espérant accroître encore une fortune déjà considérable, le patron vole à la famille Davis le jouet préféré d’Andy, le cow-boy Woody, la pièce manquante à sa collection de figurines Western Woody qu’il escompte vendre au prix fort au Konishi Museum des jouets de Tokyo. Avec les jouets d’Andy, menés par Buzz l’Eclair, c’est peine perdue ! 

Buddy Pine, plus connu sous le pseudonyme de Syndrome (Les Indestructibles) possède une colossale fortune qu’il utilise à des fins machiavéliques, en super-méchant qu’il est. Son principal signe extérieur de richesse : une sublime île privée aux équipements ultra-modernes !

Edna Mode (Les Indestructibles) est une styliste fantasque qui a fait fortune en concevant des costumes de super-héros… Son principal luxe, sa splendide villa ultra-surveillée.

Charles Muntz (Là-Haut) est un richissime explorateur. D'abord adulé de tous, il est rejeté par la communauté scientifique lorsqu'il prétend avoir découvert une nouvelle espèce d'oiseau géant en Amérique du Sud... Le squelette qu'il présente comme preuve n'est pas considéré comme une preuve convaincante pas les savants américains... Désormais, Muntz va engouffrer tout son argent dans la recherche d'un spécimen vivant de cet oiseau inconnu... Quitte à y perdre son âme !

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