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Amateurs de Pixar, vous avez pour habitude de vous extirper de la salle obscure ou d’éteindre votre home-cinéma dès que le générique de fin commence à défiler pour commenter le film et débattre avec vos amis ? Navré de vous apprendre que vous avez parfois eu tout faux, étant donné que, parmi de nombreuses autres traditions clins d’œil à l’égard des fans les plus endurcis, les artistes des studios à la lampe ont l’habitude de truffer leurs génériques de fin de courtes scénettes ou de séquences bêtisier à ne surtout pas rater !

Ces séquences mettent généralement en scène les personnages principaux ou secondaires du film qui vient de s’achever, en privilégiant l’humour avant tout !

Suivez-nous pour les (re)découvrir !

Premier long-métrage d’animation des studios Pixar, Toy Story (1995) se contente d’un générique de fin classique sans scène particulière. Les crédits défilent sur un fond noir, agrémentés de quelques dessins sobres (chapeau de cow-boy, étoile de shérif, fusée spatiale…) rappelant la confrontation du film entre Woody et Buzz l’Eclair.

 

 

1001 Pattes (1999) est le premier film du studio à la lampe à bénéficier d’un générique sous la forme d’un bêtisier, comme si ses personnages étaient de véritables acteurs de cinéma.

C’est ainsi que l’on peut voir la Princesse Atta prendre un fou-rire dans la scène face à Le Borgne, Tilt et Atta s'emmêler les antennes et d’autres personnages chuter, heurter la caméra ou ne pas parvenir à jouer correctement leur scène du premier coup.

Pixar inaugure aussi une tradition, celle de faire référence au film Pixar qui a précédé celui qui est en train de s'achever. On peut donc voir Tilt faire un joli clin d'oeil à Toy Story en criant un « Vers l’infini et au-delà ! » au moment de s'envoler à l'aide d'une fleur.

Suite du premier long-métrage d'animation Pixar, Toy Story 2 (1999) reprend le principe du bêtisier inauguré dans 1001 Pattes. Là encore, les personnages du film prennent l'apparence de véritables acteurs et nous proposent leurs plus belles scènes ratées non retenues pour la version finale du film !

Parmi les passages les plus mémorables, citons la scène où Woody reste coincé dans un rouleau de scotch, celle où Madame Patate remplit Monsieur Patate de tas d'objets inutiles ou encore celle où Siffli se prend le micro de L'Arsène en pleine figure. Sans oublier le rot d'un des Buzz en rayon de la Ferme aux Jouets et le pet de Papi Pépite qui lui fait dire que l'on aurait dû l'appeler "Papi Péteur"...

Une des scènes fait apparaître Tilt et Heimlich de 1001 Pattes. La chenille informe la fourmi qu'il s'agit bien du numéro 2... mais de Toy Story, et non de 1001 Pattes ! Une nouvelle fois, le clin d'oeil au film Pixar qui a précédé est respecté !

 

 

Monstres & Cie (2001) ne change pas les bonnes habitudes en proposant de nouveau un générique de fin sous forme de bêtisier.

Les personnages du film se mettent en scène dans des séquences humoristiques essentiellement constituées de chutes et de fous-rires. Lors de ces scènes, Germaine apparaît comme un personnage plein d’humour, jouant des tours à Sulli et aux autres personnages.

Rex de la saga Toy Story fait une courte apparition : on le voit tenter de jouer le rôle de Ted, le gigantesque monstre que Jacques Sullivent et Bob Razowski croisent le matin en se rendant à l’usine.

S’ensuit une représentation de la comédie musicale « La Compagnie des Monstres », jouée, écrite, dirigée et produite par Bob et dont la chanson phare est « Déblaie-nous ta Bouh du plancher ». A cette occasion, la mère de Bob apparaît dans le public assistant au spectacle.

Avec le générique de fin de Le Monde de Nemo (2003), les studios Pixar innovent. Les crédits défilent tandis que les personnages du film se succèdent en arrière-plan pour offrir au spectateur des gags sympathiques. C'est ainsi que Gill et Gargouille s'envoient Boule gonflé comme un ballon de part et d'autre du texte défilant, que Perle attend un espace suffisant pour traverser le texte et rejoindre ses amis Hippo et Titouan, et que Bob Razowski de Monstres & Cie traverse l'écran vêtu de palmes et d'un tuba (la référence au film précédent est respectée) !

Pour la première fois dans un film Pixar, les spectateurs patients sont récompensés avec une scènette humoristique « bonus » post-générique : on y voit, sur le fond noir du générique, Benny, le petit poisson « invité » au groupe de parole des requins ayant décidé d’arrêter de manger les autres poissons, et le Monstre des abysses dont Dory et Marin ont fait la connaissance bien malgré eux en voulant récupérer le masque du dentiste tombé en profondeur, se faire face. Contre toute attente c’est Blenny, le plus petit des deux, qui ne fait qu’une bouchée de l’autre poisson, avant de repartir tout tranquillement.

 

 

L’année d’après, en 2004, Les Indestructibles se termine par un générique innovant où les personnages de la famille de super-héros évoluent à toute vitesse sous la forme d’ombres dans les différents univers du film, au milieu des crédits.

Le générique de fin du film ne propose toutefois pas de scénette humoristique ou inédite, et l'on ne retrouve pas de clin d'oeil particulier au film précédent.

 

Les crédits de fin de Cars – Quatre Roues (2006) sont eux aussi accompagnés de scénettes supplémentaires faisant apparaître tous les personnages vus dans le film. Surtout, le générique rend hommage à pas moins de trois films Pixar antérieurs. Les voitures humanisées de Radiator Springs peuvent venir dans un cinéma de plein air type drive-in pour découvrir les films Toy Story, 1001 Pattes et Monstres & Cie, dans lesquels les personnages sont eux... voiturisés !

C’est avec Cars que l’habitude de réaliser une scénette humoristique post-générique prend réellement forme : les spectateurs découvrent après presque deux heures de film, une scène dans laquelle Van et Mini, le couple de touristes apparaissant dans le long-métrage à la recherche de l’entrée d’autoroute et refusant l’aide des habitants de Radiator Springs. On apprend que Van, le mari, a continué de s’entêter à faire confiance à son sens de l’orientation si masculin et que le couple est toujours perdu en plein désert de l’Ouest américain ! Van, déshydraté et poussiéreux, est d’ailleurs en train de sombrer dans la folie. Les touristes sont suivis par une Vroomaroundus Bugus (un insecte ailé « voiturisé ») tellement fasciné par les deux olibrius qu’il finit par percuter l’écran.

 

 

Le générique de fin de Ratatouille (2007) rend un ultime hommage à la gastronomie française. Rémy et les autres rats vus au cours du film s'illustrent de diverses manières dans les cuisines de "Chez Gusteau".

Le générique n'est pas suivi d'une scène supplémentaire.

WALL·E (2008) propose un générique de fin innovant sous la forme de fresques et peintures retraçant l'histoire de l'art pictural. Les scènes présentent la redécouverte de la Terre par les humains, désormais aidés par les robots, tandis que WALL•E et EVE coulent des jours heureux.

Des tortues apparaissant sous la forme de mosaïques laissent penser qu'il sagit d'une référence à Crush et Squizz du film Le Monde de Nemo.

Enfin, WALL·E possède une scénette d’après-générique quelque peu particulière. En effet, pas de personnages secondaires ici mais le petit robot nettoyeur, héros éponyme du film ! Alors que le logo Pixar animé semble venir clore le film, Luxo Jr. la lampe de bureau qui d’ordinaire saute sur le « i » de Pixar puis en épouse la forme avant de s’éclairer, voit son ampoule griller ! C’est WALL•E qui arrive pour changer l’ampoule avant de vouloir repartir… Dans son empressement il heurte le « r » du nom des studios et prend alors sa place, en se contorsionnant.

 

 

En 2009, Là-Haut s'achève sous la forme d'un magnifique album photo narrant en images la suite des aventures de Carl Fredricksen, Russell et Doug.

Les deux héros peuvent ainsi être vus devant un musée, un cinéma (avec Star Wars à l'affiche), lors d'un camp de scouts ou encore jouant au bingo. Doug, lui, semble couler des jours heureux avec ses maîtres et a constitué une famille avec de nombreux chiots (un clin d'oeil au Grand Classique Les 101 Dalmatiens ?).

En revanche, le film ne propose pas de scènette humoristique post-générique.

 

Le film Toy Story 3 (2010) présente lui aussi des scènes supplémentaires au cours de son générique de fin. Ces scènes viennent compléter celles vues au cours du film ou se présentent sous la forme de bêtisiers.

Ainsi, l'Empereur Zurg de Toy Story 2 figure parmi les jouets d'Andy donnés à la garderie Sunnyside. Les trois Soldats Verts qui avaient quitté la maison des Davis au début du film atterrissent en parachute à la garderie pour s'y installer. Le Singe à cymbales apparaît avec un visage plus sympathique que celui vu au cours du film.

Chez la jeune Bonnie Anderson, les anciens jouets d'Andy coulent des jours heureux. Rex partage désormais sa passion des jeux vidéos avec la tricératops Trixie. Rictus a retrouvé le sourire. M. Labrosse tient le rôle principal lors d'une représentation de la pièce "Roméo et Juliette". Enfin, Buzz l'Eclair et Jessie dansent sur un air espagnol qui rappelle une scène culte du film.

A la suite du générique, Toy Story 3 a droit à une scénette de fin. Elle se résume à un « 3 » qui n’apparaît que quelques secondes à l’écran… Peut mieux faire !

 

 

Contrairement au premier opus de la saga mettant en scène Flash McQueen et ses amis, Cars 2 (2011) n’offre pas aux spectateurs les plus patients une scénette bonus post-générique.

Toutefois, le générique lui-même vaut le coup d'oeil, en proposant un magnifique tour du monde rappelant les lieux visités par les personnages au cours du film.

Flash, Martin et les autres apparaissent ainsi sous la forme de clichés souvenirs à Londres, Paris (où l'enseigne du restaurant "Chez Gusteau" est visible, clin d'oeil à Ratatouille), Madrid, Rome, Moscou, mais aussi en Egypte, sur la Grande Muraille de Chine, en Australie, à Hawaï et enfin à Radiator Springs.

 

 

Le générique de fin de Rebelle (2012) s'illustre par sa sobriété. Il faut attendre l'après-générique qui, lui, réserve une surprise aux fans des studios à la lampe de bureau : en effet leur assiduité est récompensée par une scénette dans laquelle le Corbeau de la Sorcière vient livrer les centaines de sculptures en bois que la princesse Merida avait acquises, en plus d’un sortilège, au cours du film, au château du roi Fergus.

Dans Monstres Academy (2013), un monstre vu très succinctement dans le long-métrage est mis en vedette dans la scénette humoristique d’après-générique, l’espèce de limace jaune qui avait toutes les peines du monde, à cause de son incroyable lenteur, a essayé d’arriver à l’heure pour son premier cours. On découvre dans cette scène bonus qu’en plus de ne pas avoir été ponctuel le jour de la rentrée, il n’est parvenu à atteindre la salle de cours qu’en pleines vacances estivales. Il décide alors de repartir mais au rythme où il avance il ne risque pas d’être à l’heure au retour des vacances !

Pour la petite histoire, les studios Disney ont aussi tenté l’expérience de la petite scène « clin d’œil » d’après-générique avec leur 51e Grand Classique, Winnie l’Ourson (2011) : on y voit apparaître le monstre que les amis de Winnie ont pourchassé en vain et sans raison valable tout le film puisqu’il n’a jamais enlevé Jean-Christophe , le fameux Poil Long. Une façon pour les artistes de chez Disney de montrer que Maître Hibou n’est pas si dingo que ça et que la créature que l’on croyait tout droit sortie de son imagination existe bel et bien. Joli retournement de dernière seconde !

 

 

Les bébés Pixar

Depuis leur premier film d'animation Toy Story sorti en 1995, les studios Pixar ont instauré une tradition : celle de mentionner les noms des enfants des personnes ayant collaboré à la création du film nés au cours de la production.

La rubrique "Production Babies" a figuré à la fin du générique de fin de chacun des longs-métrages d'animation du studio d'Emeryville. Un décompte du nombre de bébés Pixar pour chaque film fait apparaître une augmentation logique des naissances à mesure que les effectifs du studio s'étoffaient.

La palme du plus grand nombre de naissance au cours de la production revient à ce jour à Cars - Quatre Roues, avec 76 bébés, suivi par Toy Story 3 (69) et Rebelle (68).

Certains films ont été prolifiques en naissances multiples. Cinq jumeaux sont ainsi nés lors de la réalisation de Cars - Quatre Roues, trois lors de celle de WALL·E. Des triplés ont vu le jour alors que le studio à la lampe achevait Cars 2.

Parmi les prénoms remarquables, citons une Dorri née lors de la production de Le Monde de Nemo, deux Jack nés lors au cours de la conception de Les Indestructibles (un hommage à Jack-Jack Parr, le bébé de la famille Indestructible ?), une Ellie née alors que Là-Haut était en cours de réalisation.

Le prénom Oscar a été donné à un enfant né lors de la production de Ratatouille, un autre lors de la réalisation de Rebelle. Leurs parents étaient sans doute visionnaires puisque ces deux films ont, après leur sortie, remporté l'Oscar du meilleur film d'animation !

 

 

 
     
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Pixar, il était une fin !
Les génériques de fin des films Disney Pixar (n°21 - septembre 2013)