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51 objets qui ont fait les Grands Classiques Disney (n°17 - janvier 2012)

Comment Blanche Neige aurait-elle pu être tirée de son sommeil par son Prince Charmant si la pomme empoisonnée ne l’avait pas au préalable plongée dans sa torpeur ? La pomme empoisonnée est le symbole même de la version Disney du conte des frères Grimm : le symbole de la méchanceté de la Reine devenue une infâme Sorcière, le symbole de la naïveté et de la pureté d’âme de Blanche Neige, l’objet sans lequel l’histoire d’amour de l’héroïne et de son prince n’aurait pas été possible.

Jennifer Foxworth aurait-elle pu fêter son anniversaire en compagnie de son chaton Oliver et de la bande canine de Fagin sans le scooter du mendiant ? Permettez-nous d'en douter ! C'est grâce à ce deux-roues auquel a été joint un charriot de supermarché que Roublard et les siens échappent à l'abominable homme d'affaires véreux, Bill Sykes, lorsque celui-ci les poursuit à bord de sa berline afin de récupérer la petite fille de milliardaire ! C'est aussi grâce au scooter que la troupe a la vie sauve : alors que la course-poursuite a entraîné les deux véhicules sur les rails du métro new yorkais, le deux-roues grimpe sur la rampe du pont et permet à la fine équipe d'éviter l'Orient Express qui arrive lancé à pleine vitesse face à eux... Contrairement à Sykes !

Qu’est ce qu’un « Grand Classique » Disney ? Assurément une histoire palpitante pleine de rebondissements et un dénouement heureux. Sans aucun doute une galerie de personnages attachants (ce n’est pas sur Personnages Disney que l’on dira le contraire !). Sûrement aussi une animation à couper le souffle et des musiques intemporelles et inoubliables.

Mais chaque Grand Classique, c’est aussi un objet qui a su se rendre indispensable à l’histoire, incarnant un élément déclencheur ou décisif pour le héros. Sans lui, le dénouement n’aurait pas pu être le même, et le destin des personnages se serait trouvé changé. Blaise Pascal écrivait en son temps : « Le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé » ; il en est de même pour les Grands Classiques Disney : cet objet, s’il n’eut pas existé, toute la face du film aurait changé !

Comment la Fée Bleue aurait-elle pu exaucer le souhait de Geppetto d’avoir un vrai petit garçon sans sa baguette magique ? Grâce à elle, elle peut donner vie au pantin de bois Pinocchio, puis le sauver – malgré ses mensonges – des mains du terrible marionnettiste Stromboli et enfin le transformer en véritable petit garçon. Sans elle, Jiminy Cricket n’aurait pas pu non plus espérer recevoir le titre de « conscience officielle » du héros…

Comment Mickey aurait-il donné vie à un simple balai posé contre un mur sans le chapeau magique du sorcier Yensid ? L’intrigue même du segment L’Apprenti Sorcier prend son essence dans le fait que le jeune Mickey « emprunte » le chapeau de son maître et l’utilise pour faire travailler le balai à sa place ! Débarrassée de sa corvée, la souris se met à rêver tandis que le balai transformé en technicien de surface provoque une gigantesque inondation. Sans le chapeau de Yensid, le plus célèbre segment de Fantasia perdrait tout son intérêt.

Comment Dumbo aurait-il pu prendre confiance en lui et s’envoler grâce à ses grandes oreilles si la petite souris Timothée, aidée par les cinq corbeaux moqueurs, n’avait pas utilisé une plume « magique » comme subterfuge ? Arrachée du plumage du plus petit des cinq volatiles, cette plume est l’élément déclencheur du succès de l’éléphanteau, marquant la fin de sa carrière de clown ridiculisé sur la piste du cirque et les retrouvailles avec sa mère !

L’histoire de Bambi, le Petit Prince de la forêt, aurait-elle touchée plusieurs générations sans la mort de sa mère, tombée sous les coups de fusils des chasseurs ? Si ces objets n’apparaissent jamais directement à l’écran, ils revêtent une importance cruciale dans le scénario du quatrième Grand Classique des studios Disney : c’est en tuant la femme du Grand Prince de la forêt que son fils, Bambi, prend seul les rênes de sa destinée et se révèle être un véritable prince, capable de surmonter les affres du deuil.

Que serait José Carioca, le perroquet brésilien, sans son chapeau, son cigare et son parapluie ? Difficile à dire, tant cet attirail est indissociable de ce personnage hautement charismatique et populaire ! D’autant que ce parapluie n’est pas un simple outil anti-averses mais se révèle un outil multi-usage, comme lorsque le lusitanophone s’en sert pour jouer de la trompette. On comprend donc aisément pourquoi ce simple ustensile revêt une importance particulière dans le Grand Classique de 1943.

Pierre aurait-il eu le courage de braver l’interdit de son grand-père et de s’aventurer dans les bois sur les traces du loup s’il n’avait pas eu avec lui son fusil à bouchon ? Symbole de sa témérité, mais aussi de son inconscience, cette arme est fièrement montrée à ses amis Sacha l’oiseau, Sonia la cane et Ivan le chat. Elle ne lui est toutefois que d’une utilité limitée lorsqu’il se trouve confronté à la bête. La corde avec laquelle il parvient à la ligoter et la capturer, se révèle au final d’un plus grand secours !

Comment imaginer les pérégrinations sud-américaines de Donald sans le fameux sombrero offert au palmipède et à son compère brésilien par le survolté coq mexicain Panchito Pistoles ? Ce chapeau est un symbole culturel de l’Amérique du Sud qui permet au public latino-américain ciblé par Walt Disney de se sentir reconnu et apprécié à un moment où les Etats-Unis ont besoin du soutien de leurs voisins austraux, en temps de guerre.

Ursula aurait-elle permis à Ariel de voir sa queue de sirène transformée en jambes humaines, afin de retrouver le Prince Eric sur la terre ferme, sans recevoir une contrepartie ? C'est ainsi dans un coquillage magique suspendu à son cou que la sorcière enferme la voix d'Ariel, monnaie d'échange du contrat. Grâce à ce précieux coquillage, Ursula pourra dès lors prendre l'apparence de Vanessa pour séduire le prince, avec l'objectif ultime de prendre la place du Roi Triton au royaume d'Atlantica.

Sans la bague de fiançailles que Bernard s’apprêtait à offrir à Bianca, les deux souris se seraient-elles envolées pour une nouvelle mission à destination de l’Australie ? A bien y penser, ce n’est pas sûr. C’est en effet la perte de cette bague par Bernard dans le restaurant où il comptait faire sa demande, liée à l’intervention du serveur François auprès de Bianca, qui provoque un malentendu. Bernard croit que Bianca a accepté sa demande, alors que celle-ci pense que son équipier proposait d’accepter… la mission ! Parti pour l’autre bout du monde, la souris n’est pas au bout de ses peines. Si l’objectif affiché est de sauver le jeune Cody, le but de Bernard demeure aussi de parvenir à faire sa demande !

Entre la rose et le miroir magique, pourquoi ne pas avoir fait un choix ? Tout simplement parce que ces deux objets sont offerts conjointement au Prince Adam par la vieille femme que celui-ci repousse, mais qui se révèle en fait être une créature enchanteresse. Transformé en une terrible bête, le Prince conserve ces deux objets, symboles du sort qui lui a été jeté et qui le condamne à aimer et à se faire aimer en retour avant son vingt-et-unième anniversaire. Quant au miroir magique, il permet à son possesseur de voir ce qu’il désire. Offert à Belle par la Bête, il permettra à la jeune femme de retrouver et sauver son père malade, avant qu’elle ne revienne auprès de celui qu’elle a appris à aimer, rompant ainsi le charme juste au moment de la chute du dernier pétale de rose.

Sans la lampe magique Aladdin serait-il éternellement resté un mendiant obligé de voler pour manger ? Il y a fort à parier que oui car, même si Aladdin est un être exceptionnel de par sa bonté d’âme, le coup de pouce du Génie, le locataire de la lampe, est crucial dans sa destinée ! Grâce au Génie de la lampe, Aladdin devient le Prince Ali et se rapproche de la Princesse Jasmine, l’élue de son cœur… Surtout, la magie de la lampe permet à Aladdin de rester en vie et de s’extirper de sa misérable condition.

Sans la boussole de John Smith subtilisée par Meiko, Pocahontas serait-elle parvenue à solutionner son rêve : celui dans lequel elle voit une flèche qui tourne avant qu'elle ne s'arrête brusquement ? C'est lorsque le raton laveur lui présente l'objet un temps pris pour un biscuit que la jeune femme comprend le chemin qu'il lui faut suivre pour parvenir au bout de son rêve. Ce chemin la mènera directement à John Smith, que la tribu de l'héroïne s'apprête à tuer...

Quasimodo aurait-il été démasqué par le juge Claude Frollo s'il n'avait pas été sacré "Roi des fous" lors du festival auquel il avait interdiction de se rendre ? La couronne qu'il reçut alors représente à la fois la joie de vivre des rues parisiennes, contemplées et convoitées depuis tant d'années par le jeune homme, et la différence physique qu'on lui rappelle depuis sa naissance. Mais elle marque aussi le début de la révolte du héros envers celui qui se présente comme son protecteur mais qui le considère comme un monstre indigne de se présenter aux yeux du monde.

Comment imaginer la version Disney de la légende panhellénique antique sur la vie d’Hercule sans la potion qui le rend mortel ? C’est cette potion, administrée à Hercule bébé par Peine et Panique sur les ordres du dieu des Enfers Hadès, qui fait d’Hercule un être humain comme les autres, si ce n’est qu’il possède une force phénoménale ! A l’origine, cette potion est censée tuer Hercule mais les deux sbires démoniaques échouent à faire boire l’intégralité du breuvage à leur victime, faisant de lui non plus un dieu mais un héros… Un héros qui va devoir s’illustrer bravement pour pouvoir espérer redevenir un être divin.

Peut-on dire que sans son panier de graines, Johnny aurait eu des pépins et du mal à exhiber sa pomme ? Certes, le jeu de mots est facile mais ce panier revêt une importance particulière pour le segment dont il est issu, Johnny Pépin-de-Pomme. Ce jeune homme ne vit que pour entretenir ses pommiers et pour cueillir ses fruits jusqu’au jour où il voit passer des pionniers partant pour l’Ouest… Si Johnny rêve d’en faire autant, il ne veut pas partir sans but. La visite de son ange-gardien finit par le convaincre d’aller planter des pommiers au Far-West. Panier à la main, bible sous le bras et poêlon sur la tête, Johnny prend la route et sa légende peut enfin commencer !

Comment imaginer la descente aux enfers du Baron Crapaud Têtard, auto-maboule sans… une automobile ? Certes, cette « tête folle » aurait bien pu s’enticher de tout autre moyen de transport et c’est d’ailleurs ce qu’il fait avec les avions lorsqu’il est guéri de son automanie ! Mais quand même, c’est cet objet qui lui fait pour la première fois perdre le nord à ce point ! C’est pour s’approprier l’un de ces moyens de locomotion, précédemment volé par le gang des Furets, que Crapaud Baron Têtard donne son Château Crapaud à leur chef, M. Moustache. Cela valait bien à l’automobile le titre d’objet indispensable pour ce Grand Classique !

Que serait devenue Cendrillon sans sa pantoufle de verre gardée comme unique souvenir du bal donné en l’honneur du Prince ? C’est ce chausson magique, offert à la soubrette par sa marraine la Fée, qui permet au Grand Duc de reconnaître en Cendrillon la jeune femme avec lequel le Prince a dansé et dont il est tombé amoureux, avant qu’elle ne s’enfuie au premier des douze coups de minuit. Sans cette pantoufle de verre, Cendrillon n’aurait jamais épousé son Prince et n’aurait jamais quitté la maison de Madame de Trémaine et sa condition de souillon. Cette pantoufle est un objet fondamental pour ce Grand Classique « en verre » et contre tout !

Quel objet incarne mieux la poursuite du Lapin Blanc par Alice et les péripéties vécues par la jeune fille que la montre de l’animal ? C’est cette montre, offerte au lapin par son oncle Jeannot, qui retient l’attention d’Alice, l’intrigue et la pousse à se lancer à sa poursuite dans son terrier… Cette montre, détruite par le Chapelier Toqué et le Lièvre de Mars après avoir été ouverte, beurrée, confiturée et citronnée, illustre aussi parfaitement la folie qui traverse le film. Sans cet objet Alice n’aurait jamais connu le Pays des Merveilles et ses aventures rocambolesques parmi tous ces êtres aussi fabuleux que déjantés !

Que serait le quatorzième Grand Classique des studios Disney sans son grand méchant, le Capitaine Crochet ? Et que serait ce dernier sans la pièce métallique qu’il porte à la place de sa main gauche et lui donne son nom ? Signe d’une aventure malheureuse au cours de laquelle Peter Pan coupa et livra en pâture cette main à un gros crocodile, ce crochet peut se dévisser pour être remplacé par une version en or sortie pour les grandes occasions ! Par la rancœur qu’il suscite chez son propriétaire, cet objet fait du Capitaine Crochet ce méchant si charismatique, mais aussi si comique de ce chef-d’œuvre intemporel de Disney !

Sans l’assiette de pâtes bolognaises gracieusement offerte par le chef Tony à Clochard et Lady, ces deux-là se seraient-ils aimés ? Il y a de fortes chances que oui, mais nous n’aurions toutefois pas vécu ce grand moment d’émotion et de tendresse durant lequel les deux cabots finissent pas s’embrasser en aspirant le même spaghetti. Imaginez la même scène avec la gamelle d’os d’abord apportée par le commis Joe… A jamais, La Belle et le Clochard est indissociable de cette assiette de pâtes accompagnées de boulettes. La scène a même été maintes fois reprise dans d’autres films… Comme quoi, un objet peut parfois faire une plus belle carrière que des personnages !

Qu’aurait été la vie d’Aurore, l’héroïne de La Belle au Bois Dormant, sans la malédiction que l’abominable Maléfique lui jette sur son berceau et qui se matérialise par un fuseau auquel elle se piquera le doigt avant de sombrer dans un profond sommeil ?  Elle aurait été toute autre et Philippe n’aurait jamais libéré son royaume de la menace de Maléfique. Surtout, des millions d’inconditionnels de ce Grand Classique auraient été privés de la fameuse scène où le Prince tire sa belle de son sommeil d’un baiser fougueux.

Que serait Le Roi Lion sans le bâton du vieux sage singe (dur à dire) Rafiki ? Vous pensez que cet objet n’est aucunement indispensable à l’histoire de Simba ? Pourtant il sert de canne à Rafiki et le jeune lion s’en prend plusieurs coups sur la tête… Bon, d’accord, cet objet est loin d’avoir une importance cruciale dans le scénario du Grand Classique, mais est-ce notre faute si les objets sont aussi peu nombreux que les humains ? Pour un tel film, le véritable objet indispensable c’est son exemplaire DVD/BluRay pour profiter encore et encore de ce chef d’œuvre de l’animation !

Mulan serait-elle parvenue à honorer la famille Fa si elle n'était pas partie pour la guerre contre les Huns à la place de son père ? C'est parce qu'elle constate en cachette l'incapacité de son père malade à manier son épée que la jeune fille décide de se faire passer pour Fa-Zhou. Prenant possession de son armure et de son épée, c'est avec celle-ci qu'elle se coupe elle-même les cheveux, afin de prendre l'apparence d'un homme. C'est aussi grâce au reflet de la lame de cette épée qu'elle trouve l'idée de faire exploser une fusée sur un pan de montagne afin de provoquer une avalanche, sauvant son armée d'une attaque des Huns.

Sans le projecteur de diapositives transporté par le professeur Archibald Porter et sa fille Jane jusqu’à leur campement installé dans la jungle, Tarzan se serait-il rapproché aussi facilement de ces humains venus contempler des gorilles ? Il ne fait pas de doute que le héros ne serait de toute façon pas resté indifférent à la jeune femme et à son style « so british ». Mais ce projecteur, grâce auquel Tarzan découvre la danse et l’astronomie, est symbolique de son premier véritable contact avec la civilisation !

Comment Pongo aurait-il pu rapprocher Roger Radcliffe et Anita, et par là même se rapprocher de la sublime Perdita, si les deux maîtres n’avaient pas possédé de laisse pour les promener ? Sans ces deux lanières bleu et rouge, les deux dalmatiens seraient très probablement restés des animaux solitaires et n’auraient pu donner naissance à quinze chiots, avant d’en recueillir quatre-vingt-quatre autres, kidnappés par les frères Badun pour le compte de Cruella d’Enfer. C’est donc grâce à ces deux objets qui s’emmêlent que Pongo et Perdita ont pu créer un rapprochement sentimental entre leurs deux compagnons, condition préalable à la fondation de leur belle et grande famille.

Sans cette cruche qu’une jeune fille fait mine de renverser sous le regard ébahi de Mowgli, le garçon aurait-il accepté de retourner vivre dans le village des hommes ? Après avoir tout essayé pour tenter de convaincre le jeune orphelin des dangers à vivre dans la jungle, Bagheera et Baloo constatent, non sans surprise, que cette fillette est bien plus performante qu’eux pour parvenir à ramener Mowgli auprès de ses semblables !

Sans cette flèche atterrissant dans le mille de la cible lors de la finale du tournoi de tir-à-l’arc – malgré la triche et les mauvais gestes du Shérif de Nottingham –, Belle Marianne aurait-elle reconnu la véritable identité du tireur déguisé en oiseau qui l’a décochée ? Grâce à elle, Robin des Bois remporte non seulement la flèche d’or, mais aussi un baiser de la « dame de ses pensées ». Démasqué par le Prince Jean, le hors-la-loi est condamné à mort, mais parvient à s’échapper, avant de demander sa belle en mariage. Pas de doute, le renard maîtrise à la perfection la trajectoire de ses flèches, y compris celles qui vont droit au cœur de ces dames !

Bernard et Bianca seraient-ils devenus cette paire de grands détectives venant en aide aux enfants en détresse sans le Diamant du Bayou ? Peut-être bien, mais c’est parce que la cruelle Médusa veut absolument s’emparer de cette grosse pierre précieuse coincée dans un étroit boyau d’une grotte qui ne laisse de la place que pour le passage d’un enfant qu’elle enlève la petite Penny. Et c’est pour secourir cette petite fille que, pour la première fois, les deux souris de la SOS Société s’associent… Pour la première fois, mais pas pour la dernière !

Que serait devenu Kuzco s’il n’avait pas été changé en lama par une fiole de potion ? Il serait assurément resté un empereur mégalo, égoïste et cynique ! Si Kuzco devient un souverain bon et humain c’est parce qu’il est devenu ami avec le paysan Pacha… Tout ceci n’aurait pas pu arriver si Kronk, le benêt qui sert de sbire à Yzma, une Iznogood au féminin, n’avait pas confondu la fiole contenant la potion qui change celui qui la boit en lama et celle contenant un poison mortel, comme le souhaitait la traîtresse.

Que serait devenu Jim Hawkins sans la carte de la planète au trésor ? Très certainement, il serait resté un jeune marginal passant son temps à enfreindre les lois pour se sentir vivant ! La carte de la planète au trésor, confiée à Jim par l’extra-terrestre Billy Bones, sur le point de mourir, pour la préserver de la bande du cyborg Long John Silver, change la destinée du jeune-homme : il découvre sa véritable valeur et revient de son périple intergalactique auréolé de gloire et avec assez d’argent pour sauver le restaurant tenu par sa mère.

Que serait Kenaï sans son médaillon-totem représentant l’ours de l’amour, symbole d’une vertu qu’il se doit de suivre toute sa vie ? Il serait peut-être resté un être humain et n’aurait jamais été amené à croiser la route du petit Koda et à devenir son grand frère, pour pallier sa culpabilité d’avoir abattu sa mère. Comme quoi, Kenaï avait bien tort d’avoir honte de son totem et de lui préférer ceux de ses frères … Il est devenu puis resté un véritable ours qui aime fraternellement le jeune Koda ! Fortiche le totem !

Alameda Slim aurait-il pu s’emparer frauduleusement des troupeaux de tous les grands fermiers américains afin de racheter leurs terres pour une bouchée de pain s’il n’avait pas su jouer du banjo ? Il y a peu de chances, étant donné que son pouvoir hypnotisant réside dans son chant tyrolien ou yodle : un chant qui ne serait rien sans son accompagnement musical ! Alors certes, sans cet objet, pas de méchant… Mais sans ce méchant pas de quête initiatique pour Mrs Caloway, Grace et Maggie et donc pas de belle et solide amitié entre ces trois vaches ! C’eût été dommage, non ?

A quoi bon faire un film sur un frêle petit poulet s’il n’a pas la prétention d’avoir reçu un morceau de ciel sur la tête ? Bonne question ! On pourrait même parler de « morceaux de ciel » au pluriel puisque Chicken Little pousse le vice jusqu’à en recevoir deux ! Que ces fragments de ciel ne soient en fait que des morceaux de soucoupe volante ne change rien à l’affaire ! C’est parce que la jeune volaille reçoit l’un de ces objets sur le sommet du crâne qu’il alerte la population et est tourné au ridicule… Mais lorsqu’il fait échouer une invasion extraterrestre, il devient un véritable héros ! Contrairement aux Gaulois, Chicken Little n’a pas peur que le ciel lui tombe sur la tête, bien au contraire !

Que serait devenu Lewis s’il n’avait jamais inventé son scanner de mémoire ? Le Grand Classique répond directement à cette question dans l’une des ses hypothèses futuristes : tout sauf un inventeur comblé faisant partie d’une grande famille unie, les Robinson. En effet, c’est suite au succès que le jeune scientifique orphelin remporte avec cette invention que Lucille Krunklehorn et Bud Robinson décident de l’adopter.

Comment imaginer que Tiana et le Prince Naveen ne soient jamais tombés amoureux l’un de l’autre ? Impossible ! Et pourtant, c’est ce qui serait arrivé si un sorcier, le Docteur Facilier, n’avait pas changé l’héritier du royaume de Maldonia en grenouille, à l’aide d’un objet indispensable : un médaillon vaudou ! C’est parce que Naveen a été changé en grenouille et que Tiana est déguisée en princesse que le batracien va chercher à embrasser la serveuse… C’est ainsi le départ d’une quête initiatique pour les deux héros et le début de leur belle histoire d’amour !

Comment imaginer la jeune princesse aux cheveux interminables échappée de sa tour sans son arme de destruction massive, sa terrible… poêle ? Cet instrument de cuisine a priori inoffensif est, dans les mains de Raiponce ou de Flynn Rider, une arme particulièrement redoutable qui permet de mettre en déroute un régiment de soldats très entraîné et très bien armé. Cette poêle offre aussi à Raiponce ses plus grandes scènes d’humour… Définitivement indispensable donc !

Que serait Donald sans sa chère et tendre Daisy ? Un canard malheureux ! Daisy arbore, en signe d’amour pour le plus célèbre des canards, un médaillon en forme de cœur… Ce médaillon symbolise l’absence de l’être aimé que chacun des deux canards croit perdu lors du déluge dans le segment Pump and Circumstances qui revisite la légende de l’arche de Noé. Fixant le regard de Donald, il entretient la confusion car le canard ne se rend pas compte que son âme sœur est bel et bien montée à bord du bateau… Lorsque la pluie s’arrête enfin et que le navire touche terre, les deux amoureux se retrouvent et Donald rend le médaillon en forme de cœur à sa dulcinée… Un objet très symbolique donc !

Que serait devenue la belle aventure vécue par Winnie et ses amis sans la lettre écrite par Jean-Christophe ? C’est parce que le jeune garçon a écrit cette missive expliquant qu’il devait s’absenter pour l’école mais qu’il reviendrait bientôt et que Maître Hibou est un lecteur incompétent que nos animaux en peluche préférés se sont lancés à la poursuite du terrifiant Poil-Long…

Que serait devenu le jeune Arthur s’il n’était pas parvenu à retirer l’épée Excalibur fichée dans une vieille enclume ? Sans doute serait-il resté simple écuyer de Kay et employé au château de Sir Hector, chargé d’effectuer les basses tâches domestiques ordonnées par son tuteur. Mais le destin en décida autrement. Grâce à cette épée, il devint le nouveau roi d’Angleterre et son avenir s’en trouva totalement changé…

Quoi de mieux que la trompette de Scat Cat pour symboliser l’esprit du Grand Classique consacré à nos amis les chats ? Cet instrument de musique est en effet indissociable de l’une des plus célèbres scènes du film, celle où Thomas O’Malley, Duchesse et ses trois chatons swinguent au rythme de la musique jazzy d’une bande de chats de gouttière. Comment oser penser à Les Aristochats sans mentionner la chanson Tout le monde veut devenir un cat ? ? A ne pas s’y tromp(ett)er, cet instrument de musique est vraiment l’objet essentiel de ce long-métrage d’animation !

Comment imaginer une aventure du plus célèbre des oursons en peluche sans son amour obsessionnel pour le miel, matérialisé par les pots contenant le divin nectar ? Sans ces pots tant convoités, Winnie l’Ourson ne serait tout simplement pas le Winnie que l’on connaît et qui a enchanté des générations d’enfants. Surtout, l’ours en peluche et ses amis auraient dû avoir recours encore plus régulièrement à un dangereux approvisionnement à la source : les troncs d’arbres défendus par une armée d’abeilles féroces !

Quel meilleur moyen que des pièges dispersés dans la forêt Amos Slade aurait-il pu utiliser pour mettre enfin la main – ou le fusil – sur Rox ? Le dispositif s’avère être d’une efficacité redoutable. Le vieil homme revanchard en fait d’ailleurs les frais. Pris à l’un de ses propres pièges, il manque de peu de subir les terribles coups de griffes d’un gigantesque ours gris. Comble de l’histoire, c’est grâce à l’intervention du renard tant pourchassé, venu s’attaquer à l’animal pour sauver son ami d’enfance Rouky, que le chasseur s’en tire avec une simple blessure à la jambe !

Comment imaginer l’odyssée de Taram sans le fameux chaudron magique, objet de sa quête ? Sans lui, il aurait déjà fallu penser à un autre titre… Et puis surtout, il n’y aurait pas eu d’armée de revenants ramenée à la vie par le Maître des Ténèbres, et donc pas de quête initiatique pour Taram qui serait resté un éternel garçon de ferme. Il n’aurait ainsi jamais rencontré la princesse Eilonwy, le troubadour Ritournelle et l’adorable Gurki… D’ailleurs, ce dernier n’aurait pas pu prouver la pureté de son âme en se sacrifiant, au nom de l’espèce humaine, par un plongeon dans le terrible chaudron maléfique… Non, vraiment, ce chaudron est indispensable !

Quoi de mieux que ce trio d’objets, formé par une loupe, une pipe et un deerstalker pour symboliser le personnage de Basil de Baker Street ? Cet attirail, emprunté au célèbre Sherlock Holmes, constitue la panoplie minimale du détective privé pour mener à bien une enquête, à commencer par l’enlèvement d’Hiram Flaversham. La loupe se révèle indispensable pour retrouver des indices qui permettront de remonter jusqu'à Ratigan. La pipe contribue au style du personnage. Quant au typique chapeau anglais, toute sortie sans lui hors du 221½ Baker Street est inenvisageable !

Que serait devenue la vallée enchantée si Mickey n’était pas parvenu à échapper à la vigilance de Willie le Géant au moment où celui-ci enfermait ses compères Donald et Dingo dans un petit coffre soigneusement fermé à clé ? C’est grâce à sa ruse et à sa témérité pour aller récupérer la clé dans la poche du géant que la célèbre souris parvient à sauver ses deux amis, ainsi que la Harpe chantante précédemment capturée, permettant ainsi à leur contrée de renouer avec sa prospérité d’antan.

Aladar et ses amis dinosaures auraient-ils atteint la Terre des Nids où ils voulaient se rendre pour couler des jours paisibles sans de gros rochers entassés dans un haut canyon ? Cela est peu probable ! Aladar est le siens ont en effet recours à ces rochers pour freiner et éliminer la menace que représente pour eux les carnataures sanguinaires lancés à leurs trousses. Les poussant de toutes leurs forces, ils les font tomber sur leurs prédateurs qui périssent empierrés. Comme quoi, le plus banal des objets peut s’avérer parfaitement indispensable !

Que seraient devenus les Atlantes sans le Cristal, le gardien de l’Atlandide, qui les protège lorsque la vanité de leur roi, Kashekim Nedakh, met les dieux en colère ? Ils auraient péri noyés… Car c’est le cristal, dont chaque Atlante possède un fragment monté en médaillon autour de son coup, qui a permis à la cité de continuer à exister, sous les flots. Ce cristal aux pouvoirs magiques recèle les secrets oubliés de la civilisation atlante… Excusez du peu !

Que seraient devenus Lilo et Stitch, la jeune Hawaïenne et son ami extra-terrestre sans… Mais sans quoi d’ailleurs ? Leurs lunettes de soleil ? Non ! Leurs chemises hawaïennes ? Bof. Les disques d’Elvis ? Peu probant… Finalement, la seule chose indispensable à ce Grand Classique est l’amitié profonde et sincère que ces deux êtres malmenés par l’existence ressentent l’un pour l’autre… Dans de telles conditions, on se passera bien d’un quelconque objet !

Quel objet symbolise mieux la relation pleine d'amour et de tendresse entre Volt et Penny que la carotte en plastique qui couine lorsque l'on appuie dessus ? C'est en effet alors qu'il joue avec ce jouet que le chiot est repéré et choisi par la jeune fille. Cette carotte, toujours présente dans la loge du chien lorsque celui-ci est devenu une star de série télévisée, symbolise parfaitement l'innocence trop vite perdue de Volt...